jeudi 25 mars 2010

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mardi 23 mars 2010

Un petit rappel historique, suite à de nombreuses demandes

« …Et que personne n’ose violer ou attaquer une église ou les maisons établies dans les 30 pas … »

Ici, à Baho, cette phrase est toujours d’actualité. Il existe en effet un projet de destruction et de restructuration du cœur de ville, en particulier de la partie gauche de l’église, de notre « cellere ».

Un petit peu d’histoire médiévale :

Qu’est-ce qu’une cellere ?

Cette couronne de celliers construits à partir du début du XIème siècle autour de l’église dans un rayon d’environ 30 mètres, les mettait dans l’espace sacré, la « sagrera », à l’abri des rapines. Dans beaucoup de nos communes, cet espace se fortifia et fut à l’origine du village groupé.
Nulle part des « celleres »
n’ont été conservées en aussi grand nombre que dans les Pyrénées-Orientales. Elles sont encore existantes dans 70 villages, ne serait-ce qu’en partie, ce qui constitue une véritable particularité du département et une richesse à sauvegarder.

Véritable lieu d’asile, la cellere est le centre névralgique et économique des villages Roussillonais, elle est le noyau autour duquel, au fil des siècle, va s’organiser non seulement l’urbanisme du village, mais aussi la vie sociale. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que le nom de l’actuel local de la croix rouge s’est toujours appelé « la maison des pauvres ».

La cellere bahotencque au travers des âges :

Attestée depuis le moyen âge ( de manière continue entre le XIème et le XVème siècle), notre cellere, même si la citation de "cellere" n'est jamais donné, est restée très longtemps dans son rôle originel de cellier, zone de stockage des récoltes, véritable coffre fort du village. Au milieu du XIXème siècle, les celliers se sont transformées en maison d’habitation, mais ont gardé la même implantation, le même plan, ainsi, la zone comprise entre l’église, la mairie, la rue du Ball et la rue de jardins n’a jamais changé de visage depuis plus de 1000 ans. Son rôle de lieu d’échange, de lien social ne s’est jamais atténué. Il suffit de vivre dans le fort pour s’en rendre compte.

La question financière :

Le projet de rachat et de destruction du lieu est déjà bien avancé. En effet, un pan complet de la cellere a été déjà racheté par la mairie en vue de créer une place au cœur du fort. Ces achats n’ont d’ailleurs pas été forcément bon marché (la dernière maison ayant par exemple été payée 150000 euros).

Ce que nous proposons :

Une réhabilitation de ces celliers dans le style qu’ils avaient (facades cayroux et galets), en gardant la structure en petites façade pour respecter l’histoire de ce lieu, mais aussi transformation en locaux à destination d'actions utiles à la commune.

Ainsi, nous voulons et devons respecter la phrase citée plus haut, qui bien que d’actualité, date de 1027. Elle est de l’abbé Oliba, rédacteur de la « paix et trève de Dieu » de Toulouges, texte renforçant le droit d’asile sur les celleres de Roussillon.

Campagne de signature au porte à porte

Bonjour,
d'ici fin avril, une campagne de signature au porte à porte va être organisée...
S'il y a des volontaires, laissez moi un message...

dimanche 21 mars 2010





Plan cadastral napoléonien
Plan cadastral actuel (source : Géoportail.fr)
Superposition des deux

1 nouvelle en cours d'écriture : "la cellere"

Moliner était transi de froid. Même si cela faisait trois heures qu’il alimentait la meule, ses doigts étaient gourds. Le froid de février pénétrait les chairs et les os et ses articulations craquaient sous l’effort tandis qu’il soulevait les sacs de grains que la meule broyait irrémédiablement, emplissant l’air d’une poussière blanchâtre, résidu de farine en suspension dans l’atmosphère glacée du moulin. Il se sentait vieux du haut de ses trente-cinq ans, et effectivement, il l’était. Arriver à cinquante ans était un miracle en l’an de grâce 1174.

Moliner regarda un instant la meule mue par le système d’irrigation puis décida d’aller se réchauffer un peu auprès d’un âtre tout proche, celui de Ferret, son ami d’enfance.

Il quitta le moulin, prenant soin de fermer la porte, et traversa le chantier.

Depuis un an déjà, des ouvriers s’attelaient à la construction du mur d’enceinte. Bientôt, des remparts ceintureraient l’église. Les Carriers charriaient des pierres, les maçons montaient les murs. Moliner traversa avec attention l’espace de construction, évitant la proximité des échafaudages sur lesquels s’affairaient les compagnons et les manœuvres montant les seaux de mortier qui lieraient bientôt les galets de rivière, les cayroux et les pierres taillées.

Il longea la partie est de l’église, traversant le cimetière, puis s’engouffra dans la ruelle fermée par l’atelier de Ferret. Il poussa la porte et rentra dans la maisonnée.

Encore une fois, il ne put s’empêcher de frissonner comme à l’accoutumée quand il pénétrait en ce lieu. Il avait toujours pensé que si l’enfer avait une entrée, elle serait ici

Le soufflet crachait son haleine fétide sur les braises, les réanimant d’une vie rougeoyante, tandis que le marteau de Ferret rebondissait sur l’enclume, emplissant l’air d’une musique métallique autant que rythmée, ponctuant d’un son sourd l’apparition des langues d’étincelles que crachait le métal, iridescent sur l’enclume à bigorne. D’un geste alerte, le forgeron plongea le fer à cheval dans la bassine, et l’eau ne tarda pas à frémir sous l’assaut de la chaleur de la pièce chauffée au rouge.

Levant la tête, Ferret découvrit son cousin, et un large sourire déchira sa barbe fournie.

« -Bon dia, Moliner ! Encore en train de chercher du chaud ! Goûte un peu de ce jus !… »

Il lui jeta un borratxon de cuir.

Le meunier essuya le goulot et but à la régalade. Le liquide fermenté et écarlate, bien qu’assez acide, était goûteux, et prompt à le faire rapidement tomber dans l’ivresse. Toussant, il rejeta un peu de liquide au sol.

« -Hé cousin ! Ce n’est pas parce que nous sommes sur un sol consacré qu’il faut y épandre le sang du Christ… ». Cette dernière phrase le fit frémir.

« -Arrête un peu tes blasphèmes, forgeron…pensa Moliner. » Mais une sage réserve l’empêcha de prononcer ces paroles. Il savait que son cousin, aussi pieux que lui, ne jouait sur les mots que pour se moquer de lui. Un sourire se dessina sur son visage tandis qu’il se replongeait dans ses souvenirs.

De toujours, il avait grandi dans ce hameau, et profitait encore aujourd’hui des bienfaits que le Seigneur lui avait prodigués. Certes, la vie n’était pas facile, mais ce n’était que des épreuves normales de la vie, des faits qui éprouvaient sa Foi sans faille envers Notre Seigneur. La perte d’un fils, puis d’une épouse, était, bien que douloureuse, courante et faisant partie des choses de la vie. Mais il était libre, tout du moins plus libre que les serfs qui vivaient sous la houlette des Comtes et autres nobles de la plaine ou des hauts plateaux.

Lui et son cousin, ainsi que toute sa famille depuis des générations, ne dépendaient plus que de la Loi de Dieu. Mais cela n’avait pas toujours été le cas. Il y a très longtemps, des étrangers étaient venus ici, y avait bâti une grande ferme, une « villa » disait-on dans le haut parler des clercs. Mais cela remontait à loin, avant le père du père de son père. De cette époque-là ne subsistaient plus que quelques ruines, et surtout le nom de ce hameau, au pied de la colline, en bordure de la rivière : « Bason ». Ce nom, bien qu’accepté aujourd’hui, portait le sceau du combat, de la guerre, ou d’une bataille dans le langage d’un peuple barbare, vivant bien au-delà des gavatxs. Mais tout cela avait bien changé, par la grâce de Saint-Vincent.

Du temps de ses aïeux, les clercs, après s’être fortement disputés au sein du monastère tout proche, sous le règne du grand roi Charles, donnèrent le hameau à l’abbaye de Saint-Michel, et ceci fut un grand bien pour les villageois.

Enfin, ils ne dépendraient plus des nobles, et en particulier des Comtes de Cerdagne, de cet hirsute Guifred et de ses descendants, menant guerre et famine sur toute la plaine, mais seraient dès lors sous la coupe, plus propice, de la famille Oliba.

Et les moines, dès lors, veilleraient sur les quelques maisons, sur le hameau, et Dieu avec eux.

Ils s’étaient dès lors occupés de leurs gens, comme un père s’occupe de ses enfants, ils leur avaient permis de vivre sur ces terres, de se nourrir des bienfaits de ces champs, de ces vignes, de ces vergers, allant même jusqu’à construire tout un ingénieux système d’irrigation qui eu tôt-fait de transformer la sauvage garrigue et jardin idyllique.

Bien sûr, Dieu testait ses ouailles, les mettant face aux miasmes des maladies, les affrontant aux affres de la faim, mais les villageois avaient au moins, depuis quelques années, une protection supplémentaire, un espace sacré, un asile. Et c’était Saint Vincent qui avait prodigué ces bienfaits. Là où restaient les ruines d’une bâtisse construite au milieu de l’ancien cimetière, une église fut construite, dédiée au saint patron des vignerons.

C’est en riant aux éclats que Moliner et Ferret, enfants, courraient autour de l’édifice, au risque de se faire vilipender par les clercs sévères. Mais ils étaient de bons chrétiens, et personne ne pouvait en douter. Ils connaissaient chaque pierre de l’église, chaque cayroux, comme cette étrange pierre gravée dans un angle, dont la frise entrelacée était issue d’une période on ne peut plus lointaine. Ils jouaient dans le cimetière, car ils savaient que la mort faisait partie de la vie. Ils jouaient dans la ruelle où le père de Ferret tenait sa forge. Mais ils ne jouaient pas dans les granges alentour de l’église, car elles cachaient le trésor du village, la sève de toute vie, la quintessence des dons de Dieu, les réserves…

Ils faisaient résonner de leurs chants et de leur jeu tout l’espace sacré, mais vénéraient pieusement l’ensemble des maisons dans les trente pas de l’église, les respectant comme ils respectaient la Maison de Dieu, et ils n’étaient pas les seuls. Même les puissants, les nobles comme les clercs, vouaient à ces bâtiments un respect manifeste, presque une crainte sacrée.

Bien sûr, les villageois les utilisaient, les retouchaient, les rénovaient, mais ils les respectaient comme on respecte un lieu de culte, qu’il soit chapelle ou église. Ces murs, ces granges, ces toits étaient la source de la vie, le cœur du hameau. Ils abritaient le sang du Christ et ce qui allait en devenir le corps, après le travail de pétrissage, mais aussi l’huile, les fruits, les récoltes. Ils étaient les réserves, mais aussi le coffre-fort des villageois, et par extension, de ceux qui en étaient les seigneurs, les moines de Saint-Michel, puis, au-delà, de Dieu lui-même.

Mais cela n’avait été possible que grâce à un homme pieux. Quand les seigneurs, et en particulier les Comtes de Cerdagne, se livraient à d’atroces batailles, dont les villageois étaient souvent les premières victimes, un clerc s’éleva contre cet état de fait, l’abbé Oliba.

Ce vénérable clerc, sage s’il en fut, déclara sacrée toute maison établie dans un rayon de trente pas autour des églises. Cette Paix et Trêve se répandit, et le hameau de Bason, établi autour de son église paroissiale, devint bien vite un espace sacré et les villageois, qui jusqu’alors vivaient aux alentours voire dans le cimetière même, construisirent des maisonnées sur le bord des ruisseaux irriguant le village, près des moulins, laissant à Dieu son espace de culte, mais aussi la garde de leur récolte, de leur bien, et personne, dès lors, n’osa y toucher.

Après avoir discuté quelque temps avec le forgeron, Moliner quitta son cousin, puis pénétra dans son propre cellier où étaient entreposés ses sacs de farine.

Il en chargea un sur sa mule et s’éloigna. Ce soir, la poudre de blé servirait aux moines de l’abbaye. Ils allaient la mouiller, la pétrir et la cuire. Les ouvriers avaient faim, et il fallait les nourrir si l’on voulait que les fortifications soient bientôt finies…



Lysia Moliner alluma l’écran de son ordinateur. Elle frappa son code d’accès, et la connexion se fit. Une fenêtre s’ouvrit, dévoilant le visage de son grand-père.

« -Salut, Papi, comment vas-tu ?

-Bien, et toi ? » répliqua le vieil homme au visage buriné par le soleil, bien que l’on soit en février. Depuis quelques années, le climat avait changé. L’isotherme, normale en cette saison depuis près de vingt ans, marquait 20°C

« -J’ai un devoir d’histoire à rendre pour demain, et je suis complètement perdue.

-Mais je t’ai donné des photos et des plans, tu dois pouvoir t’en débrouiller.

-Normalement oui, mais je n’y comprends rien. Tu m’as laissé quelques exemplaires du journal de ta commune, mais cela ne correspond plus à rien…

Explique-moi… D'abord, on me parle de lieu que je ne connais pas, et de monuments qui ne sont plus à leur place. Par exemple, on parle de Baho comme ville alors que ce n’est plus qu’un quartier de l’agglomération…

-Houlà, tu te lances dans des choses compliquées… Reprenons… Au début des années 2000, Baho était un village et non un quartier. L’Agglomération n’était pas aussi étendue qu’aujourd’hui : par exemple, Perpignan, Saint-Estève et Baho étaient trois villes distinctes, avec trois maires qui servaient à autre chose qu’inaugurer des chrysanthèmes… Ce n’était pas des quartiers, mais des villes indépendantes, et les richesses majeures de notre village étaient l’agriculture et la viticulture…

-L’agriculture et la viticulture ? Mais pour cela il faut de l’eau ? Avec les restrictions que l’on a aujourd’hui, cela ne serait plus possible…

-Effectivement… Le changement climatique y est pour beaucoup, mais il faut savoir qu’à la fin du siècle dernier, Baho était un village d’eau. Les sources jaillissaient, les canaux regorgeaient d’eau et de chevennes que nous allions pêcher, y compris dans les rues du village.

Mais cela a bien changé… Non seulement le climat est devenu plus sec, mais les hommes aussi y sont pour quelque chose. À trancher la plaine pour bétonner les routes, les voies ferrées, ou les lignes électriques, à recouvrir les canaux de béton pour faire des parkings ou des routes, tout s’est asséché, tout est mort… La dictature de la voiture et du transport a fait de l’eau un bien très rare… Et puis finalement, que les vignes meurent, ce n’était pas très grave… Déjà, au village, il n’y avait plus de cave.

-Une cave, c’est quoi ?

-Hé bien, ma petite, que t’apprend-on à l’école ? Prends le vieil album que je t’ai donné et regarde la deuxième page. Tu vois ce bâtiment, c’était une cave.

-Oy… Mais je reconnais les bâtiments… C’est au centre de Baho…

-Eh bien oui, et le bâtiment que tu vois, c’est l’ancienne cave du Marquis de Villelume. Si tu regardes les vieux journaux de la commune, tu verras ce qu’elle est devenue… Un parking…

-D’accord, mais il fallait bien pouvoir garer les véhicules…

-Bien sûr, mais pendant toute la période de la fin du Xxème et du début du XXIe siècle, de nombreux bâtiments ont disparu, tout comme l’eau, au profit des routes, des parkings ou des places. Regarde par exemple le plus vieux document du dossier…

-C’est quoi ce truc ?

-C’est juste une vieille carte qui date de l’époque de Napoléon… Tu devines le carré autour de l’église, c’est le fort de Baho et sa cellere …

-Une cellere, qu’est-ce que c’est ?…

-Oumpf !! Cela prendrait un long moment pour t’expliquer tout cela. Va faire un tour sur Internet. A la rubrique "histoire médiévale du Roussillon", tu devrais trouver quelques renseignements.

-Mais je ne comprends pas… Sur le plan de Napoléon, il n’y a pas de parvis à l’église.

-À l’origine, il n’y en avait pas. Devant l’église, il y avait un pâté de maisons. Le maire de l’époque, prétextant que ces maisons étaient insalubres, avait projeté de les détruire. Et pourtant, nous avions tenté d’empêcher cette destruction, car ce plan de ville n’avait jamais été touché depuis plus de 1000 ans. Nous avons lutté, mais nous n’étions pas assez nombreux à aimer notre village, notre patrimoine. Les habitants avaient quitté le cœur de la ville pour se regrouper dans les lotissements alentours, et les seuls qui pouvaient ou voulaient se souvenir de tout cela étaient trop âgés, ou pour des intérêts que je ne comprendrais jamais, ont laissé faire. Pourtant, le maire était allé très loin, jusqu’à bouger le Christ qui était dans un emplacement depuis plus de 200 ans. Cela avait choqué à l’époque, mais sans plus…

Les gens étaient déjà dans leur petit train-train et le village commençait fortement à être une cité-dortoir… Et donc, ils ont laissé faire… Maintenant, je dois te dire qu’il y avait une cellere, au lieu de te la montrer…

Bon, maintenant, il se fait tard, je vais aller dormir… Bonne nuit, petite.

-Bonne nuit, Papi…dit l’enfant en éteignant la console d’ordinateur. »

Elle ferma ses volets, appuyant sur une télécommande.

Si elle s’était levée, elle aurait pu voir la lumière s’éteindre de l’autre côté de la rue, dans la maison de son grand-père.

Si elle avait traversé cette rue pour discuter directement avec le vieil homme, elle aurait pu l’aider à sécher les larmes amères qui coulaient sur ses joues, hommage éphémère à un temps disparu.

« -Si on avait su…. »




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samedi 20 mars 2010

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Signez la pétition « Protégeons le patrimoine historique de Baho »

PETITION

« Protégeons le patrimoine historique de Baho »

A Monsieur Patrick GOT

Maire

Commune de BAHO

Monsieur,

Nous avons dans notre commune un espace historiquement intéressant et unique sur l’ensemble de notre région : le fort et sa « cellere ».

Le centre de notre village possède une valeur patrimoniale, historique, esthétique, culturelle et sociale: il est représentatif d'un mode de vie distinctif, d'une époque particulière.

Depuis votre élection, vous avez un projet de destruction d’une partie de cet espace dont le plan urbanistique date de du XIIème siècle, comme vous l’avez si bien développé dans plusieurs éditions du journal de notre commune.

Sa destruction c’est l’anéantissement de tout un pan de notre histoire et de repères mémoriels qui nous sont propres.

Conserver le plan du fort intact, c’est la mise en valeur des éléments qui expriment notre identité villageoise.

Concilier pression démographique et apparence du village est la base d’une politique cohérente de développement urbain de notre commune dans le respect de son histoire et de son devenir.

C’est pourquoi nous vous demandons d’abandonner le projet de destruction de ces bâtiments pour vous orienter vers une réhabilitation de ceux-çi en conservant en façade l’image de ces constructions si typiques des Celleres Roussillonaises.

Serez-vous le maire qui, d’une signature, détruirait un noyau villageois conçu il y a plus de 1000 ans ?

Nous vous demandons donc un moratoire au projet (en vertu de l'article 72.1 de la constitution de la Vème république Française) ainsi qu’une réflexion collective sur le devenir de ce lieu symbolique.

Nous demandons en outre un moratoire sur le déplacement du Christ en vue de la réalisation d'un rond-point.

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